La mémoire
Comme un ordinateur, un mobile est doté de 2 types de mémoire :
la mémoire de travail, dite “mémoire vive” ou RAM, dans laquelle le
microprocesseur va transférer les données pour les manipuler, effectuer les
calculs ; cette mémoire est volatile, c’est-à-dire qu’elle est effacée quand on
éteint le mobile ;
la mémoire de stockage, analogue au disque dur d’un ordinateur, dans laquelle
on conservera les données (photos, vidéos, musique, documents divers, etc.) et
qui bien sûr sera préservée quand on éteint le mobile ; sa technologie, différente
des disques durs d’ordinateur, est dite “mémoire flash” comme celle des cartes
mémoire des appareils photo numériques ; sa capacité, variable d’un modèle à
l’autre, comprend une partie fixe à demeure dans le mobile (couramment 32 ou
64 Go), et peut être complétée par une carte flash supplémentaire, amovible, au
format microSD, que l’on loge dans un petit tiroir situé sur la tranche de
l’appareil.
L’organisation des données dans la mémoire de stockage
L’utilisateur ne voit pas ce qui est dans la mémoire vive mais il a intérêt à savoir ce
qu’il y a dans la mémoire de stockage :
d’abord parce qu’elle n’est pas de capacité infinie et peut se retrouver saturée si
l’on n’y prend garde,
mais surtout pour retrouver les informations qu’il y a stockées.
Pour ce faire, la mémoire de stockage est organisée à l’aide d’un système de fichiers,
qui est une fonction du système d’exploitation.
Un fichier, c’est quoi ? C’est un ensemble cohérent d’informations, connu par un
nom, et situé dans un emplacement de la mémoire.
En fait, tout est fichier : une photo est un fichier, une vidéo est un fichier, un morceau
de musique est un fichier, un document est un fichier, une carte routière est un
fichier, etc. Même les applications et le système d’exploitation sont des fichiers (ou
plus exactement des ensembles de fichiers).
Quant à l’emplacement d’un fichier, il relève de deux visions :
seul le système d’exploitation sait où est physiquement un fichier dans la
mémoire flash ;
à l’utilisateur il donne une vision “logique” sous la forme d’une arborescence
de dossiers (aussi dénommés répertoires, ou directories en anglais).
Dans cette vision, la mémoire de stockage est structurée comme suit :