Retour sur le débat de café’in de mai 2024 sur la permaculture
Des cosmos magnifiques, alliés du potager et pour sa beauté. Plante annuelle originaire du Brésil.
Ici au milieu du basilic et de la menthe.
Automne 2024 : les Cafés-débats de Café’in vont reprendre
Avril-mai, le printemps, c’est un moment de l’année propice pour toutes celles et tous ceux qui aiment jardiner pour leur plaisir ou pour leur production personnelle. C’est un véritable loisir mais parfois une nécessité. Il existe aussi des jardins partagés pour les personnes qui ne possèdent pas leur propre jardin et qui peuvent ainsi profiter des échanges et de l’entraide avec une communauté. A Saint Orens, les jardins partagés sont les jardins familiaux de En Prunet où les Saint-Orennais peuvent louer des parcelles de 50 à 100 m2, chemin des Tuileries, à proximité de Catala. Site de la mairie avec une vidéo.
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Le café-débat : conférence avec Jean-Marie Kessler
Nous avons donc invité en mai 2024, un pratiquant de la permaculture de Saint Orens, Jean-Marie Kessler pour nous expliquer ses débuts dans la permaculture un peu tardivement, en 2020, comme beaucoup d’ailleurs, l’année du confinement. Il fallait bien s’occuper…
En novembre 2021 Jean-Marie Kessler avait présenté la pratique de la permaculture dans son petit potager, dans une conférence pour l’association SONE de Saint Orens. Un article était alors paru dans le Mém’Orens, le bulletin municipal et dans la Dépêche du midi. C’est sur la base de cette conférence qu’il avait répondu à nos questions lors du débat de Café’in.
Jean-Marie Kessler habite au bord du lac des Chanterelles à Saint Orens et je suis témoin que pendant la visite que je viens de lui faire en septembre, de nombreux promeneurs se sont arrêtés pour admirer son potager, pour converser avec lui, obtenir de précieux conseils ou tout simplement lui demander de ses nouvelles.
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Après une année de culture, le mois de septembre au potager
La conférence que j’avais suivie en mai, en tant qu’adhérente de l’association Café’in, m’avait beaucoup intéressée et j’ai voulu aller interroger plus précisément Jean-Marie Kessler après une année de culture dans son potager.
Je suis moi-même une nouvelle adepte de la permaculture que j’ai débutée dans mon jardin de Saint-Orens l’été 2023 qui fut un été exceptionnel pour les récoltes en tout genre de fruits et légumes. J’ai obtenu alors des tomates en très grande quantité jusqu’en octobre (je n’avais planté que ce légume). J’en ai distribué autour de moi et même congelé certaines pour l’hiver. La tomate posée sur l’étagère du congélateur se conserve un an et se dégèle à tout moment directement dans la poêle pour de délicieuses sauces aux herbes. Une aubaine toutes ces tomates qui m’a encouragée à continuer cet été mais hélas l’année 2024 semble avoir été un désastre dans toutes les régions de France (énormes pluies au printemps, mildiou sur les tomates, fortes chaleurs en été, etc.) Mais pas chez J.M. Kessler qui a eu sa production habituelle.
En ce mois de septembre, j’ai donc échangé avec lui, à un stade bien précis de l’année : ses récoltes de l’été étaient terminées ou finissantes. Il m’a alors confié qu’il avait planté ses tomates fin avril précocement, sans craindre les pluies abondantes, le secret certainement de sa production satisfaisante malgré la pluie puis la chaleur du mois d’août.
Il restait encore quelques tomates de l’été dans une lasagne dont nous parlerons plus bas dans l’article.
Jean-Marie Kessler était en train de préparer son potager pour passer l’hiver et attendre le printemps et les futures récoltes de l’été.
Il m’a donc parlé de la permaculture, ses principes…
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Les principes de la permaculture
1) Imiter la nature : Tout se conserve, rien ne se perd, tout se recycle
La permaculture permet de repenser toutes nos habitudes, c’est une autre façon de travailler la terre en imitant la nature et en particulier la terre de la forêt qui se forme par accumulation de divers matériaux naturels. Dans la forêt, toutes les feuilles mortes sont recyclées en litière fraîche et aérée. Ces feuilles mortes, étalées en fines couches, se décomposent pour offrir un humus forestier bénéfique à la croissance des arbres sans l’intervention humaine.
En fait, il s’agit d’une redécouverte de techniques ancestrales cf les dernières découvertes d’une terre presque mythique : la terra preta de l’époque pré-colombienne en Amazonie que les scientifiques étudient depuis quelques années, une terre extrêmement fertile sur un sol aride. Voir cette vidéo.
2) Paillez, paillez, paillez… Le paillage
La terre ne doit jamais être à nu car la terre nue est un état anormal dans la nature. Pour ne pas laisser le sol à nu, le jardinier à recours au paillage (mulch ou mulching en anglais). Le paillage est une technique qui consiste à recouvrir le sol de matériaux organiques, comme en forêt.
Voici les préconisations de Jean-Marie Kessler : « En permaculture, vous devez vous servir des matières organiques à proximité de votre potager. Pour cela, n’hésitez pas à récupérer les feuilles mortes de votre jardin, ou lorsque les agents municipaux viennent tailler les arbres de votre quartier ou des bords de route. Vous pouvez les utiliser au pied de vos végétaux.» Il utilise toutes sortes de matières organiques : « Lorsque vous tondez votre gazon conservez les tontes d’herbe : riches en azote, elles sont particulièrement adaptées aux haricots, pois, laitues, pommes de terre et autres gourmandes mais aussi bien adaptées au pied de vos arbres fruitiers. Faites sécher votre tonte au soleil avant de l’utiliser en paillis de 10 cm, pour avoir une couverture durable. Et faites votre compost maison. »
Le compost maison
C’est un amendement. Il est produit par la décomposition de matières vertes (comme les déchets de cuisine) et de matières brunes ((feuilles mortes, paille, broyat…) Il intervient comme un “engrais” maison que l’on peut apporter aux plantes les plus gourmandes pour booster les plantes. C’est un support vivant, comparable à l’humus. Il peut être utilisé directement comme un amendement pour améliorer la qualité du sol, mais il nourrira les cultures plus rapidement qu’un paillage frais.
Différence avec le terreau : Le terreau en complément est un support de culture, un substrat. C’est-à-dire qu’il sert à remplacer la terre par exemple pour les semis ou plantes d’intérieur. Il contient peu de nutriments pour les végétaux.
Jean-Marie Kessler explique plus précisément pourquoi pailler son jardin :
- Pour réduire les arrosages, très important à une époque où l’eau devient de plus en plus rare avec le réchauffement climatique.
- Pour enrichir le sol tout simplement. Les matières utilisées sont biodégradables. Lors de sa décomposition, le paillage agit en fertilisant lors de sa décomposition. « Assurez-vous de bien équilibrer le paillage pour assurer un Ph neutre ou adapté à la plante que vous paillez. Par exemple, un paillage en aiguilles de pins risque d’acidifier le sol de votre potager. »
- De plus, le paillage des légumes évite la poussée des adventices (autre nom des « mauvaises herbes envahissantes » et réduit la tâche pénible de désherbage.
3) Et broyer ! Broyat ou BRF ? Les deux… sont complémentaires !
- Le Bois Raméal Fragmenté – ou BRF – qui nous vient du Canada, est un mélange de résidus de broyage de rameaux de bois frais et de jeunes branches. A sa sortie du broyeur, il est rapidement répandu sur le sol en couche épaisse. Riche en lignine, nutriments, sucres, protéines, celluloses, tanin, il va reproduire le cycle naturellement présent en forêt. En se décomposant, il attire les champignons qui eux-mêmes attirent l’ensemble de la faune effectuant tout son cycle de vie dans le sol. Une symbiose se met en place. C’est pourquoi la terre est souple et toujours légèrement humide. Qui plus est, les champignons du sol tuent les vers nuisibles du sol et fournissent à la plante des antibiotiques. De l’humus se crée : une matière souple, saine, aérée, riche en carbone organique, qui absorbe et retient l’eau. Dans deux ou trois ans, le BRF aura été totalement transformé en humus, il sera temps de le renouveler.
- Le broyat, lui, est composé de tout type de bois, vieux ou jeune, feuillus ou résineux, branches mortes ou vivantes.
Comment broyer chez soi ?
- L’association Café’in avec « Café change » permet aux adhérentes et adhérents de Café’in de s’échanger un broyeur et de broyer sur place pour son jardin afin d’éviter le transport des déchets verts, vers la déchetterie, inutile et peu économique. L’association gère les réservations. Voir sur cette page du site.
- Voir aussi les nouveaux services de broyage gratuit de la Métropole de Toulouse dans 37 communes. Le site.
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Les lasagnes, une méthode particulière de la permaculture
Jean-Marie Kessler m’a donc parlé de permaculture comme pendant ses conférences mais surtout je voulais qu’il me raconte les fameuses lasagnes sur lesquelles il insistait beaucoup. D’autres manières de faire de la permaculture existent mais Jean-Marie Kessler est un adepte convaincu des lasagnes. Oui, des lasagnes comme le plat italien de pâtes en couches superposées avec de la tomate. Une curiosité…
Non, nous ne sommes pas en cuisine (italienne) mais en potager… Mais le principe est le même : les couches !
Et voici comment procède Jean-Marie Kessler mais il insiste « chacun peut faire à sa façon ! » Il existe de nombreuses façons…
Seul principe : « faire des couches… en alternant les deux éléments essentiels, l’azote et le carbone en s’inspirant du sol de la forêt. On étalera donc des « déchets verts » riches en azote et des « déchets bruns » riches en carbone alternativement.
- Des résidus végétaux riches en cellulose comme les feuilles mortes : résidus bruns
- Des résidus végétaux riches en lignite : le bois, les rameaux, du BRF : résidus bruns
- Des déjections d’animaux de toutes sortes : des résidus bruns
- Et ce qui n’existe pas en forêt : Les matières de cuisine, restes de repas : déchets verts
- Les coquilles d’œufs riches en calcium
- En ajoutant de la tonte d’herbes : déchets verts
- Du foin
« Mais le problème reste toujours les adventices, (mauvaises herbes) qui s’obstinent à pousser, à rechercher la lumière. Surtout le chiendent à ne pas mettre au composteur, les pissenlits (déchets verts) prolifèrent… Une solution, leur barrer la route avec des couches de carton au démarrage de la lasagne (on peut aussi utiliser du papier absorbant). Mais attention, le carton doit être neutre, débarrassé de son encre et de sa colle. C’est la base de la lasagne. Le carton est riche en lignine et en cellulose. »
Comment réaliser un bac de lasagne de façon permaculture ?
Déposer un carton au fond du bac dans un jardin
Les cartons humides au fond du bac vont permettre de protéger les vers de terre et micro-organismes. Ils constituent un refuge idéal pour attirer tout ce petit monde venant de sous la terre. Bien les arroser.
Déposer des bûches, du bois mort
Les bûches contiennent souvent la biodiversité dont nous avons besoin pour travailler la terre du carré potager. Les champignons sont souvent déjà apparents sur l’écorce des troncs d’arbres découpés. En fonction de la profondeur du carré, choisir le diamètre adéquat, pas trop gros si peu profond.
Utiliser des parties de bouteilles en plastique comme oyats ou des oyats. Les oyas sont des pots d’irrigation enterrés. Utilisées depuis l’Antiquité en Chine, au Moyen-Orient, ou chez les Incas et les Romains. Ce sont des pots en terre cuite en argile micro-poreuse qui laissent l’eau se diffuser alors lentement par capillarité.
Au fond de la lasagne, les oyats (ici Jean-Marie Kessler se sert de morceaux de bouteilles en plastique) sont bien maintenues et vont permettre d’économiser l’eau. Celle-ci ira directement vers le fond de la lasagne sans s’évaporer.
Déposer des feuilles mortes
Les feuilles mortes sont indispensables et elles apportent du carbone à l’ensemble.
BRF ou de la tonte de pelouse
Il faut éviter trop de trous d’air, combler ces vides avec de la tonte de pelouse, de l’herbe fraîche et des copeaux de bois frais ou BRF.
Ajouter une couche de compost et/ou de fumier
Le fumier de cheval ou de poule catalysera la décomposition des matières organiques par les bactéries, champignons.
Terminer par de la terre de culture
Une terre argileuse agira comme un couvercle pour éviter l’évaporation de l’eau et conserver la chaleur du compost.
Arroser abondamment les couches
Pour favoriser le développement de la faune qui décompose les éléments organiques dans la terre.
Enfin : paillage du carré potager quand les plants sont sortis.
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Culture des pommes de terre sur gazon
Une autre pratique singulière de Jean-Marie Kessler.
Les images se lisent de gauche à droite avec une aide à la lecture ci-dessous :
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Quelques photos du potager
Avant les cultures, les semis dans la serre.
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7 fleurs à semer en permaculture et leurs bienfaits
Voici ce que nous en dit Jean-Marie Kessler
« Les fleurs outre leur beauté et leur parfum attirent les pollinisateurs nécessaires à la croissance des plantes mais aussi pour certaines jouent un rôle de répulsif pour les insectes ravageurs.
L’œillet d’Inde
La tagète ou Rose d’Inde offre de très belles fleurs rouges, oranges ou jaunes. Simple à cultiver et à entretenir, ces plantes peuvent atteindre jusqu’à un mètre de hauteur si toutes les bonnes conditions de culture sont réunies. Il s’agit d’une plante de la famille des Astéracées qu’on associe très souvent à la culture des tomates pour ses propriétés répulsives envers les pucerons et les fourmis. Ce n’est pas tout, les racines dégagent également une substance (Thiophène) qui va permettre d’éloigner les nématodes. A côté de cela, l’œillet a également la particularité d’attirer des insectes auxiliaires tels que les syrphes.
La lavande
Ici, nous sommes sur un arbuste mais j’ai absolument voulu l’intégrer à cette liste pour le côté mellifère de cette plante de la famille des Lamiacées. C’est à mon sens une essentielle à faire pousser dans un jardin pour favoriser la venue des pollinisateurs tels que les bourdons, les abeilles etc … La lavande demande très peu d’entretien et est peu gourmande en arrosage. Pour être franc, je n’arrose jamais mon pied de lavande.
Cet arbuste est à mon sens à planter à l’entrée d’une serre, aux abords du potager mais aussi à proximité des cultures sensibles ou potentiellement ravagées par les pucerons. Le parfum de la lavande au jardin aura des effets répulsifs intéressants à côté des rosiers. De plus, il est très simple de multiplier un pied de lavande.
Le cosmos
C’est probablement l’une de mes fleurs préférées ! A mes yeux, c’est la plante qu’il faut pour attirer, nourrir et favoriser les oiseaux dans votre jardin. Ces derniers vont se nourrir des graines séches en fin de saison …
Graines qu’il est également possible de ressemer vous-même l’année suivante. Cette plante appartient à la famille des Astéracées et peut parfaitement composer un massif de fleurs ou être plantée en bordure mais toujours à l’abri du vent qui pourrait casser la tige trop fragile. Sa hauteur d’1m 50 environ peut aussi servir à créer une petite haie aux abords du potager dans le but d’obtenir un espace légèrement ombragé propice à certaines cultures.
La tanaisie
Cette plante appartient à la famille des Astéracées. C’est la plante répulsive par excellence… Au point que très peu d’insectes viennent s’installer sur elles ou la dévaster de part son odeur très forte. D’ailleurs, attention aux fleurs qui contiennent une substance neurotoxique dangereuse pour l’homme. Cependant, la tanaisie au potager peut être utilisée de différentes manières : en décoction, purins, infusions ou encore macération afin d’éloigner certains insectes ravageurs de manière localisée et ciblée. C’est donc à mon sens, une plante utile qui vous offrira également, pour le plaisir des yeux, une belle floraison tout au long de l’été.
La capucine
Très réputée pour attirer à elles les pucerons, la capucine au jardin-potager est le parfait exemple de la plante martyre qui, entre guillemet, se sacrifie pour sauver d’autres cultures. Cette plante de la famille des Tropæloacées est également comestible. Assez simple à cultiver, la capucine apporte un peu de couleur entre les légumes et sera à associer aux plantes les plus sensibles aux attaques de ravageurs. De plus, cette fleur ne demande pas beaucoup d’entretien, un bon emplacement, quelques arrosages et éventuellement retirer au fur et à mesure des fanes pour favoriser la floraison.
Le souci
Forcément, comme je viens de présenter la capucine, je me dois de parler du semis de souci au potager qui a l’effet complètement inverse étant donné que cette plante va repousser les pucerons. D’ailleurs, il est tout à fait possible de faire une combinaison entre ces deux fleurs de manière à tout de même essayer de sauver les capucines. Le souci est une plante de la famille Astéracées qui peut être aussi bien cultivée en pot, en jardiniere ou directement en pleine terre. Simple d’entretien et de culture, son effet répulsif en fait une fleur à faire pousser au jardin, vous ne pensez pas ?
La rose trémière
J’ai sélectionné pour vous cette dernière fleur pour sa beauté et simplicité de culture. La rose trémière au jardin est une plante appartenant à la famille des Malvacées. Les feuilles, fleurs et boutons floraux sont comestibles ce qui vous permet d’avoir quelques récoltes supplémentaires pour agrémenter vos salades par exemple. De plus, cette vivace augmente la diversité globale de votre jardin en permaculture et vous offre de magnifiques fleurs tout l’été. Faible d’entretien, il suffira de bien maintenir les pieds à l’aide de tuteur.
Cependant, il faudra faire attention au mildiou et autres maladies de ce type qui peuvent se développer sur cette plante. »
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Encore des réalisations de Jean-Marie Kessler
La pyramide de fleurs méditerranéennes
La spirale de plantes aromatiques
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Sans oublier la maison à insectes
Avec des guêpes solitaires…
la maison des coccinelles…
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Interview de Jean-Marie Kessler : Nadine Lanneau pour Café’in
Tous mes remerciements pour son partage d’expérience.
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NOTES
Plusieurs fondateurs en permaculture
- La permaculture est née en Australie dans les années 1970 avec Bill Mollison, biologiste et professeur à l’université de Tasmanie et David Holmgren, un de ses étudiants.
- Sepp Holzer a notamment contribué à diffuser la technique de la butte Hugelkultur en l’utilisant, non seulement, sur sa ferme en 1962, du Krameterhof sur un endroit montagneux et escarpé. À 100 kilomètres au sud de Salzbourg, dans le Lungau, accrochée au mont Schwarzenberg à 1500 mètres d’altitude depuis sa ferme, il a aidé à développer à travers le monde de nombreux projets en permaculture.
Mais la permaculture est bien plus qu’un modèle d’agriculture. Ses fondateurs se sont aperçus que ses principes pouvaient être appliqués à n’importe quel projet de société.
Voilà pour l’histoire…
Quelques lectures que Jean-Marie Kessler nous propose
S’informer puis avant d’agir… observer son environnement pour pouvoir interagir…
- Xavier Mathias. Lasagnes et PERMACULTURE. La solution pour un potager productif. Un sol fertile n’importe où. Larousse, 2021.
- Le Traité Rustica de la PERMACULTURE. Le guide de référence. Rustica éditions, 2018.
- Damien Dekarz. La permaculture au jardin. Editions du Terran, 2019. Jean-Marie Kessler souligne « ce livre est très pratique pour organiser les travaux du potager. Je l’utilise encore ».
- Catherine Delvaux. Je me lance dans la permaculture en 10 étapes. Spécial débutants (et débutantes). Larousse, 2020. Jean-Marie Kesseler : « livre abordable pour démarrer et comprendre l’intérêt de la permaculture ».
Il y en a beaucoup d’autres en librairie ainsi que des sites sur le web.